Hygiène urbaine et inclusion : penser les toilettes publiques pour tous

08 sept 2025

Familles, seniors, personnes sans abri, touristes, personnes à mobilité réduite… Tous ont besoin de solutions sanitaires accessibles, propres et accueillantes. Penser les toilettes publiques, ce n’est pas seulement répondre à un besoin physiologique. C’est affirmer un droit à la ville dans une logique d’inclusion sociale.

Le sanitaire public, un marqueur d’inclusion (ou d’exclusion silencieuse)

Invisible pour les uns, inaccessible pour d’autres. L’absence de toilettes publiques ou leur inadaptation traduit une mise à l’écart de certains publics, souvent les plus vulnérables. Ce sont les personnes sans abri, les travailleurs de rue, les femmes, les seniors ou les personnes en situation de handicap qui font quotidiennement l’expérience de ce manque. Le sanitaire devient alors un révélateur d’inégalités.

Des usagers aux besoins différenciés, une réponse unique ?

Il n’existe pas d’usager universel. Pour concevoir des sanitaires publics accessibles à tous, il faut d’abord reconnaître la diversité des usages et des vulnérabilités.

Prenons l'exemple des personnes à mobilité réduite. Elles ont besoin d’un espace suffisant pour manœuvrer en toute autonomie. Les équipements doivent être à la fois ergonomiques et bien positionnés.

Les familles avec de jeunes enfants recherchent des toilettes dotées de tables à langer, facilement accessibles en poussette. Pour les seniors, il est important d’avoir des équipements adaptés à la perte de mobilité ou à la baisse de vigilance.

De leur côté, les touristes attendent des installations visibles, bien situées et faciles à utiliser, sans barrière linguistique ni complexité d’usage.

La prise en compte de ces différences permet la mise en place d’une véritable hygiène inclusive.

Design urbain inclusif : des solutions concrètes à expérimenter

Trop souvent, les sanitaires publics sont greffés a posteriori sur l’espace urbain. Un design urbain inclusif, au contraire, suppose une intégration dès la conception. Cela permet de prendre en compte la réalité des flux, des matériaux et des usages sur un périmètre précis. Ensuite, la clarté de la signalétique et la pertinence du positionnement (par exemple : à proximité des transports, dans les zones de forte fréquentation piétonne) font toute la différence.

Lyon a tenté quelque chose d'intéressant en 2022 avec des urinoirs féminins, des cabines PMR, des modules secs... L’expérimentation estivale a montré qu’il était possible d’innover, tout en tenant compte des contraintes d’entretien, de gestion des eaux et de perception sociale. Ces tests, menés avec les usagers et les services techniques, ouvrent la voie à des solutions adaptées à chaque contexte local.

Chaîne de déplacement améliorée, accessibilité augmentée

L’accessibilité commence par la capacité à repérer, rejoindre, comprendre et utiliser le sanitaire sans assistance. Un design urbain inclusif doit penser la « chaîne de déplacement » dans sa totalité. Un bon cheminement est lisible, sans obstacle, avec des revêtements continus, une signalétique cohérente et des indications visuelles ou tactiles quand nécessaire.

La localisation compte aussi. Des w.c. bien conçus, mais invisibilisés restent inutilisables. À cela s’ajoute la dimension numérique. Les usagers doivent pouvoir utiliser des outils de cartographie ou d’information publique pour connaître l’emplacement, vérifier l’état ou la disponibilité des sanitaires. Cette approche holistique de l’inclusion sociale transforme un simple équipement en véritable service public de proximité.

Quand l’entretien et la maintenance font la différence

L’hygiène et la propreté perçues, y compris depuis l’extérieur, font partie de « l’accès au sanitaire ». Plus encore pour les plus fragiles (enfants, seniors, personnes à mobilité réduite) qui ne doivent pas hésiter à manipuler les barres de maintien par exemple. Elle conditionne à la fois le confort, le sentiment de sécurité et la confiance dans le service public.

Garantir une hygiène inclusive c’est donc aussi assurer l’entretien régulier, la transparence sur les fréquences de nettoyage et la lisibilité du dispositif (affichage des horaires, contacts, alertes techniques).

C’est précisément là que Protecsan intervient. Spécialiste de la maintenance et du nettoyage des sanitaires publics, l’entreprise réalise chaque année plus de 7 000 interventions de maintenance (préventive ou curative) et plus de 100 000 prestations de nettoyage, afin d’assurer une qualité de service constante et des délais d’intervention maîtrisés.

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